C’est un bon soir de fin d’été
ou’ les fenetres sont ouvertes
Un grillon s’applique à chanter
L’hymne des tenèbres inertes
Cependant revant de “bachots”
Qui hantent déjà leur pensée,
Les infortunés pays-chauds,
Qui n’est pas quitté le lycée,
Bercés d’ou’ on ne sait quel espoir,
S’endorment dans l’ombre anxieuse
Du noir silence du dortoir
Ou’ ne veille que la veilleuse.
(René Maran, Martinique)